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Ma philosophie
28 avril 2007

Quand la science n'est plus une certitude

maths  C’est le hic qui se pose aux limites de la matière ; c’est le secret impénétrable de l’infini et du néant ; quand la quantité matérielle tiens le milieu entre la grandeur et le zéro ; entre l’existence et le néant ; quand la logique et les paradoxes s’imposent mutuellement … Bref quand les sciences exactes perdent leur exactitude et notre perception du monde ainsi se bascule !

     Supposant un carré de coté égal à un ; ce qui implique que la longueur de sa diagonale est la racine carrée de 2 ; l’équivaux d’une longue suite indéfinie de décimales 1.414213 … Ce qui nous amène dans le cœur des atomes ou l’extrémité du segment se perd dans le vide nucléaire et entre les électrons dont on ne connaît même pas l’origine s’ils appartiennent au segment ou à son entourage … Or la diagonale dans la nature a une grandeur précise dont le calcul reste indéterminé par les mathématiques modernes ! ou serait la rigueur dans cet affaire ?

    Qui saurait percer le mystère de l’infini qu’est supposé résoudre les différents problèmes paradoxales des mathématiques ; diviser un nombre non nul par zero est irréalisable sans l’utilisation du concept des limites ; mais ce fameux nombre – si on peut l’appeler nombre- est certainement dénué de toute précision ; comment parvenait-on à admettre que a/O et b/O sont les équivalents de l’infini ? du même infini ! du même nombre ! sachant bien que les deux nombres y impliqués a et b sont distincts ? comment l’infini est constant pour tout réel divisé par zero ? !

    L’imperfection de la nature nous impose les paradoxes ; autrement les science naturelles aurait dû être appelées une science exacte ; ce qui n’est pas le cas ! Tous les composants du monde ne peuvent être représentés par des formes géométriques déterminées ; soit disant des structures soumises aux règles de la précision ; la régularité et la cohérence . Le monde est essentiellement rugueux ; c’est sur ce principe qu’est fondu la géométrie fractale (1969)… Géométrie fractale ; limites ; nombres complexes… Tous ces concepts étaient développés par des mathématiciens afin de surpasser les obstacles de contradiction et d’indéfinition des énoncés mathématiques aussi bien que physiques !  Et ce n’est que le début ; face à un monde perpétuellement évolutif ; le terme des recherches scientifiques n’est pas pour demain !

  « A force de tirer sur les fils de la réalité ; les savants en ont presque fait disparaître l’étoffe » faudrait-il entendre de ceci que le monde que reflètent les sciences ne soit qu’une hallucination ? Accorder le réel à une équation née jadis pour ne plus bouger depuis serait-il une imposture de notre monde authentique ? La réponse ne serait guère loin de là. La réalité que décrivent les sciences et qui semble bien réel  ne serait qu’une information sur la matière pas plus ! Le monde des mathématiques et de la physique n’est qu’une gigantesque hallucination. Aussi vaste que devient la surface couverte par la science ; celle-ci ne saurait nul donner une image parfaite de la réalité ; la science ne parle pas de la matière mais de ce qu’on en sait ; ses propriétés ; l’information qu’on acquière d’elle. Nul n’est dans la position de le nier même ceux qui ont sacrifié toute leur vie au profit de la science ; Albert Einstein a dit : « L’espace et le temps sont les modes par lesquels nous pensons et non les conditions dans lesquels nous vivons »

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