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Ma philosophie
6 juillet 2007

Se pose-t-on les bonnes questions ?

                                                      

interrogation

...

            A quoi pense-t-on en trompant nos céréales le matin ? A quoi songe-t-on en attendant l’arrivée d’un bus tardif ? Par quoi remplit-on les vides qui trouent nos agendas ? Par quelles questions a-t-on substitué celles de l’enfant qui nous hante ? La lassitude de la routine a-t-elle estompé l’essence de notre existence ? La vie n’enseigne rien ; c’est nous qui apprennent ! Qu’a-t-on apprit jusque là ?

            Les gens se laissent emporté à leur insu par une série interminables de futiles questions : as-tu réussi à te procurer des tickets pour le match de demain ? Pourquoi ma copine m’a quitté ? Qu’y aurait-il ce soir dans la chaîne nationale ? Cette tenue est-elle à la mode ?... et le temps coule sans clémence. Cependant, c’est en étant enfant qu’on se pose les questions rationnelles : que vais-je devenir ? Comment pourrait-je discerner le mal du bien ? Quelle vie mènerais-je après mon décès ? Qui a créé l’univers ? …   Relevons les contraintes qui ont décimé la curiosité innée et les valeurs morales qu’on possédait jadis :

           En feuilletant un ouvrage d’enfant, de nombreuses idées effleurent notre pensée et contestent intégralement les principes transmis au jeune lecteur à travers de tel bouquin : la vie est malheureusement loin d’être un conte de fée, le bien ne triomphe pas toujours sur le mal, le père noël n’a jamais existé, faute d’argent l’homme ne peut satisfaire son bonheur …

           Serait-il de rigueur d’ancrer dans l’esprit de l’enfant de flagrants vertus, pour ensuite affronter un réel néfaste ?

           Cendrillon a certes vécu le reste de ses jours entre les bras d’un charmant prince et dans un luxueux palais, mais a-t-on omis son pénible passé sous l’autorité de sa marâtre ? Les contes d’enfant ne sont pas QUE des fins heureuses mais la manifestation d’un réel parfois injuste mais qui récompense un jour ceux qui ne se lasse pas de patience, ceux dont la foi prime sur tous les obstacles, ceux qui ne cessent de rêver …   

          Nombreux sont ceux qui ressentent de la honte envers leurs « chimériques » rêves, et dès lors commencent à vivre au jour le jour. Ceux qui dissimule leur idole tant honorée derrière le nom d’un pop star. Celles obsédées par de parfaites figures dans des magasines de beauté… Néanmoins, chacun de nous reçoit un appel de la raison, une question qui mérite d’être posée ; mais à chacun sa façon de réagir à cet appel ;  et il existe bien des esprits qui essayent de fuir cet appel, d’enterrer pour toujours cette question, qui surgira sûrement à notre mort, et là ce serait bien trop tard d’y répondre … Trop Tard !    

          Une question essentielle s’impose : Connaissons-nous la valeur du temps ? Cette valeur tellement inestimable et rayonnante qu’on dirait que sa lumière nous aveuglent et nous empêche de la voir ! Ne connaissent sa vraie valeur que ceux qui n’en procurent plus suffisamment pour réaliser leurs dernières envies, furent autrefois les premières… On vit une seule vie, c’est la sagesse divine, on y peut rien et on y pourrait plus rien, seul refuge serait de tirer avantage de chaque seconde, de consommer les plaisirs de la vie avec modération, le vrai plaisir résident dans un travail achevé, un sens de plus donné à sa vie, une fatigue épuisement exténuation ne se rassemblant que pour engendrer cette joie singulière, dont ne connaît le sens que celui qui l’a vécu …...

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Commentaires
C
Merci pour ces participations et ces pensées si variées. Merci encore pour l’intérêt que vous avez exprimé pour ce sujet. <br /> Il est essentiel de se rappeler que les questions ‘futiles’ notées dessus s’imposent et nul ne peut les négliger, ce qui renvoie à ce qu’affirmait Salomon … non seulement elles touchent aux détails de notre vie quotidienne mais elles ouvrent bel et bien les portes vers les questions profondes. L’homme ne peut lâcher la bride aux idées sur l’essence si ses besoins matériels ne sont point satisfaits. Ce qui est tout a fait raisonnable. L’être humain constituait déjà une matière avant que l’âme n’y soit soufflée. Elle est dorénavant claire la raison pour laquelle l’enfant semble plus débordant de rationalité. Ses besoins matériels sont assouvis par d’autres que lui, a savoir ses parents. Cette dépendance lui procure une réflexion non perturbée par le sens de responsabilité et la crainte des conséquences funestes. Il serait alors d’une absurdité flagrante de discuter de la métaphysique quand les simples conditions de vie sont péniblement disponibles. Dans cet optique, on ne peut toujours reprocher les esprit non pénétrant. <br /> Bon ou mauvais ? La question touche au delà de seulement deux camps. En cautionnant l’avis de F.Mohcine, je crois plausiblement qu’il n’y a pas une bonne question qui triomphe sur les autres. Par ailleurs, une question n’amène pas forcément deux personnes différentes à une réponse unique. Et cela est dû à l’écart entre les méthodes de raisonnement adoptées par les deux. Tout le monde connaît le fameux exemple du verre à moitié rempli : l’optimiste le perçoit bien comme un verre à moitié rempli, tandis que le pessimiste le perçoit comme à moitié vide. D’où la nécessité d’avoir un assez bon bagage de connaissance ; être ouvert sur les théories des savants sans pour autant les adopter aveuglement, car disposer de plusieurs choix est toujours plus bénéfique que de se référer à sa seul raison. En outre, ca nous épargne de tomber dans les erreurs que seule l’expérience peut déceler. Encore mieux ; tirer profit des expériences des autres car malheureusement on n’a pas assez de temps pour vivre toutes les expériences éventuelles. <br /> Finissant ce commentaire dans l'espoir d'autres fructueuses participations.
S
La question est assez difficile à aborder,je te félélicite d' avoir eu le courage de le faire.<br /> Toujours est il que l' adulte, contrairement à l' enfant, se pose les questions qui ont trait à la vie de tous les jours, même si elles ne sont pas les plus rationnelles. <br /> On a tendance en effet à beaucoup s' attacher à ce monde: Que ferai-je de ma journée? Qu' est ce que les autres pensent de moi? Que vais-je mettre ce soir pour aller à tel endroit? ...<br /> On peut bien penser qu' il s' agit là de questions futiles. Mais si nous ne nous les posons pas maintenant, elles resurgiront sûrement au moment où nous aurions besoin de leurs réponses, et à cet instant il n' y aura plus assez de temps pour y penser sérieusement.<br /> <br /> Les enfants par contre qui se démandent ce qu' ils seront dans l' avenir, se diront sans doute: "je serai un médécin" ou alors "je serai pilote" ou autre chose de ce genre. Or en grandissant nous faisons face -comme tu l'as dit-<br /> aux dures réalités et on finit bien par se rendre compte que nos rêves ne sont pas toujours réalisables. Toujours est-il que la persévérance paie et quiconque travaille sérieusement récoltera des fruits. <br /> <br /> <br /> Un autre point assez interessant est la valeur du temps. Combien de fois ne nous sommes nous pas dit "j'ai tout mon temps"? Il s' agit là d'une grave erreur que nous comettons assez souvent. Il faudrait aborder tout ce qu' on peut aujourd'hui. Ne serait-il pas merveilleux de passer la journée de demain sans soucis? Et d' ailleurs comme on dit: " Qui remet à demain trouvera malheur en chemin "<br /> De toute façon on n'a jamais assez de temps.<br /> Prenons l'exemple d' un voyage préparé pendant plus d' un mois, il arrive le plus souvent qu' à la minute du départ, il y ait des petits détails à régler ici et là, détails qui n' auraient pu être prévus à l' avance.<br /> Ainsi,et pour te reprendre, il faudrait exploiter précieusement chaque minute de notre vie, pour ne pas un jour avoir le sentiment d' avoir gaspillé notre temps si précieux.<br /> <br /> Merci et continue toujours ainsi.<br /> <br /> (Oups! je ne me suis pas rendu compte que j' ai trop écrit.)
F
Je te remercie pour l’effort. Il n’y a plus rien à dire : on a là un oiseau rare. <br /> J’ai une question : quelle serait la bonne question qu’on devrais se poser à tel ou tel moment ?<br /> La réponse est assez facile. La bonne question est celle qui nous pousse vers un maximum de gain. Que ça soit un gain matériel ou spirituel ou…. Mais, si on répond ainsi, on se retrouve devant une réalité embarrassante : il n’existe pas de bonnes questions ! Seulement de plus ou moins bonnes.<br /> En effet, si une personne, dans une situation définie, s’est posé une bonne question, est a commencé à réfléchir et cogiter, puis sa réflexion a abouti à une conclusion, il est possible que sa conclusion ne soit pas la plus parfaite au monde (et c’est généralement le cas). Il peut donc exister une autre question avec laquelle on trouve de meilleures conclusions.<br /> Ainsi l’expérience acquise après réflexion n’est jamais la meilleure.<br /> Un exemple peut mieux éclairer l’idée : <br /> Soit un enfant, sa mère et un jouet.<br /> L’enfant casse le jouet.<br /> La mère demande furieusement à son enfant : « Mais pourquoi tu as cassé ton jouet ! » L’enfant commence à pleurer (il a peur de la punition)….. C’est un fin logique.<br /> Cependant, si la mère avait demandé calmement par exemple : comment as tu cassé ton jouet ? Certes l’enfant va pleurer mais va répondre : « j’ai pas fais attention et il est tombé ». Dans ce cas au moins l’enfant va réaliser le fait que c’était de sa faute.<br /> Mais, si la mère avait demandé depuis le début (calmement) : « Qu est il arrivé a ton jouet ? Dommage je l aimais bien. » L’enfant va essayer de consoler sa mère. Il sentira de la peine car c’était de sa faute. Et peut être même qu’il va promettre de ne plus casser ses jouets.<br /> C’était juste un exemple qui aiderait peut être à une meilleur assimilation de la partie théorie au dessus.<br /> Quand à la question du temps…la réponse est à venir…il y a trop de choses à discuter.<br /> Ciao!
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