Se pose-t-on les bonnes questions ?
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A quoi pense-t-on en trompant nos céréales le matin ? A quoi songe-t-on en attendant l’arrivée d’un bus tardif ? Par quoi remplit-on les vides qui trouent nos agendas ? Par quelles questions a-t-on substitué celles de l’enfant qui nous hante ? La lassitude de la routine a-t-elle estompé l’essence de notre existence ? La vie n’enseigne rien ; c’est nous qui apprennent ! Qu’a-t-on apprit jusque là ?
Les gens se laissent emporté à leur insu par une série interminables de futiles questions : as-tu réussi à te procurer des tickets pour le match de demain ? Pourquoi ma copine m’a quitté ? Qu’y aurait-il ce soir dans la chaîne nationale ? Cette tenue est-elle à la mode ?... et le temps coule sans clémence. Cependant, c’est en étant enfant qu’on se pose les questions rationnelles : que vais-je devenir ? Comment pourrait-je discerner le mal du bien ? Quelle vie mènerais-je après mon décès ? Qui a créé l’univers ? … Relevons les contraintes qui ont décimé la curiosité innée et les valeurs morales qu’on possédait jadis :
En feuilletant un ouvrage d’enfant, de nombreuses idées effleurent notre pensée et contestent intégralement les principes transmis au jeune lecteur à travers de tel bouquin : la vie est malheureusement loin d’être un conte de fée, le bien ne triomphe pas toujours sur le mal, le père noël n’a jamais existé, faute d’argent l’homme ne peut satisfaire son bonheur …
Serait-il de rigueur d’ancrer dans l’esprit de l’enfant de flagrants vertus, pour ensuite affronter un réel néfaste ?
Cendrillon a certes vécu le reste de ses jours entre les bras d’un charmant prince et dans un luxueux palais, mais a-t-on omis son pénible passé sous l’autorité de sa marâtre ? Les contes d’enfant ne sont pas QUE des fins heureuses mais la manifestation d’un réel parfois injuste mais qui récompense un jour ceux qui ne se lasse pas de patience, ceux dont la foi prime sur tous les obstacles, ceux qui ne cessent de rêver …
Nombreux sont ceux qui ressentent de la honte envers leurs « chimériques » rêves, et dès lors commencent à vivre au jour le jour. Ceux qui dissimule leur idole tant honorée derrière le nom d’un pop star. Celles obsédées par de parfaites figures dans des magasines de beauté… Néanmoins, chacun de nous reçoit un appel de la raison, une question qui mérite d’être posée ; mais à chacun sa façon de réagir à cet appel ; et il existe bien des esprits qui essayent de fuir cet appel, d’enterrer pour toujours cette question, qui surgira sûrement à notre mort, et là ce serait bien trop tard d’y répondre … Trop Tard !
Une question essentielle s’impose : Connaissons-nous la valeur du temps ? Cette valeur tellement inestimable et rayonnante qu’on dirait que sa lumière nous aveuglent et nous empêche de la voir ! Ne connaissent sa vraie valeur que ceux qui n’en procurent plus suffisamment pour réaliser leurs dernières envies, furent autrefois les premières… On vit une seule vie, c’est la sagesse divine, on y peut rien et on y pourrait plus rien, seul refuge serait de tirer avantage de chaque seconde, de consommer les plaisirs de la vie avec modération, le vrai plaisir résident dans un travail achevé, un sens de plus donné à sa vie, une fatigue épuisement exténuation ne se rassemblant que pour engendrer cette joie singulière, dont ne connaît le sens que celui qui l’a vécu …...